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Le cinéma non-occidental

Plongez-vous dans l’univers du cinéma non-occidental en découvrant ses spécificités et ses trésors cachés. Élargissez votre horizon cinématographique en explorant les richesses du cinéma asiatique, africain et moyen-oriental.

Il arrive parfois, durant l’une de ces nuits froides où l’ennui et l’insomnie se battent pour occuper le terrain de notre esprit, de découvrir soudainement un trésor insoupçonné : une envie sans nom de voyager. Pas par l’intermédiaire de ces guides touristiques colorés, tout juste bons à encombrer nos étagères, ni même par le prisme de ces vidéos documentaires qui se perdent parfois en stéréotypes facilement digérables. Non, l’envie est celle d’un voyage sensoriel, culturel, social, offert par le héros d’une nuit blanche bien connu : le cinéma.

Le cinéma non-occidental : une ouverture sur le monde

S’offrir une escapade cinématographique hors des frontières occidentales, c’est se donner la chance de remettre en question notre regard, nos références et nos supposées certitudes. Loin de Hollywood et de ses productions parfois standardisées à outrance, les cinémas asiatique, africain et moyen-oriental offrent des perspectives différentes sur l’art du récit visuel.

Oui, le terme de « cinéma non-occidental » est une vaste catégorie, un sac fourre-tout où l’on pourrait facilement se perdre. Certains y verront même une tentative occidentale de s’approprier la narration de ce qui est autre, différent, exotique. Il est pourtant évident que la seule unité de ce cinéma tient à son refus implicitement affirmé de se plier aux codes hollywoodiens, incarnant plutôt une forme de diversité dans l’uniformité.

A la découverte du cinéma asiatique

Le cinéma asiatique, par exemple, est un vaste archipel d’expressions artistiques si variées qu’elles en deviennent souvent contradictoires. Du cinéma bollywoodien, célèbre pour ses chorégraphies mélodiques et colorées, au cinéma japonais, qui brille par sa tendance à l’introspection et son art consommé du silence, chaque école offre sa propre vision du monde.

Prenons par exemple le cinéma chinois. Entre les épopées historiques à grand spectacle et les films d’auteurs plus intimistes, il témoigne d’une culture riche de plusieurs millénaires. Derrière chaque image se cache une tranche de la mosaïque culturelle chinoise, un clin d’œil à des coutumes ancestrales ou un écho aux vibrations de la Chine moderne.

Le cinéma africain et moyen-oriental : deux univers marqués par l’histoire

Les cinémas africain et moyen-oriental, bien que différents dans leurs styles et leurs histoires, partagent une volonté commune de raconter leur réalité sans détour. Que ce soit dans les films nigérians, où se dessine la complexité de l’Afrique postcoloniale, ou dans le cinéma iranien, qui dépeint avec poésie et subtilité la société iranienne contemporaine.

Le cinéma africain, vaste continent de diversités, sait faire preuve d’une honnêteté sans fard. Les cinéastes africains nous offrent des histoires qui parlent de leur terre, de leurs gens, de leurs défis et de leurs rêves. Singulièrement évocateur, il offre à son public une perspective vivante et tangible sur l’Afrique et sa diaspora.

Les cinémas du Moyen-Orient, quant à eux, revendiquent leur propre espace dans le paysage cinématographique mondial. Incompris, parfois méprisés, ils ne cessent de subir les conséquences de la géopolitique mondiale. Néanmoins, ils gardent une indépendance et une résilience qui leur permettent de créer des œuvres authentiques et touchantes.

N’ai-je pas réveillé cette envie de voyage qui sommeillait en vous, lecteurs ? Je vous invite donc à prendre part à cette aventure et à vous aventurer sur les chemins variés du cinéma non occidental. Laissez-vous séduire par la richesse de leurs paysages cinématographiques, peut-être découvrirez-vous un nouveau regard sur le monde.

En bref

L’article a ainsi permis de mettre en lumière la richesse et la diversité du cinéma non-occidental, en se penchant particulièrement sur les productions asiatiques, africaines et moyen-orientales. Une exploration nécessaire pour comprendre l’étendue du septième art dans toute sa pluralité culturelle.